mardi 20 décembre 2011

AMAR U RABAH Album Ulac ahbib muqlay lemri ma yela wayed sxilem l'armé seg udrar nahsel yibbas di temzi


AMAR U RABAH Album Ulac ahbib muqlay lemri ma... par farlou95

AMAR U RABAH El dzair di l'afrique ma mouthegh el ghorva ajedjig nessissan ithri lefjer ma sevregh ebka lakhir a paris elwahda nesveh


AMAR U RABAH El dzair di l'afrique ma mouthegh... par farlou95

vendredi 16 décembre 2011

AMAR OURABAH lamer adoughaledh

AMAR OURABAH azoul aysli

AMAR OURABAH ayahviv

Entretien avec le chanteurAmar u Rabah

lundi 19 déc 2011, par f. o.
Après dix années d’absence de la scène artistique, le chanteur Amar u Rabahvient de renouer avec la chanson, il est bien parti pour ne pas en rester là, Kabyle.com l’a rencontré et à eu avec lui l’entretien qui suit.

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Amar u Rabah, chanteur

Amar u Rabah : Mon vrai nom est Ammar Sadi, la majorité des gens me connaissent sous le pseudonyme de « Amar uRabah », je suis originaire de la région de Attouche (Tizi Ouzou). J’étais enseignant dans le primaire, de 1976 à 1984. ensuite, j’ai vécu à Alger, pendant huit ans, de 1984 à 1992, tout en faisant la navette entre Alger et Paris. En 1992, je me suis installé à Tizi Ouzou où je vis, à nos jours.
Parlez-nous de vos débuts dans la chanson ?
J’ai débuté, en 1978, sur scène, lors des fêtes de mariage dans les villages, en interprétant des chansons de Lounès MATOUB. J’ai eu une expérience ratée, en 1983, pour cause de non-disponibilité de cassettes vierges, selon l’éditeur (rires… !).
Mais votre premier album, édité en 1986, a bien fait parler de lui, quels en sont les secrets ?
Après le tabac de MATOUB avec ses chansons de l’époque, l’avènement de ma cassette, avec une autre approche, a été perçu comme une nouveauté sur le plan du rythme et des thématiques abordées, je vous en cite quelques titres : Tin 3ebdagh am lemaqam, Azul-fellawen et Nnigh-am tennidh-d mazal !
Après cinq succès, vous vous êtes complètement retirés de la chanson, quelles en sont les raisons ?
Suite à tous les problèmes dont nous avions à faire-face au début des années 90, où tous les chantiers se sont mis à l’arrêt, vu la catastrophe sociale, l’insécurité qui prévalait, m’ont poussé à ne plus prendre l’initiative d’éditer et même les éditeurs ne s’intéressaient guère à la production, mais malgré cela, la source inspiratrice n’a jamais tarit.
Justement, durant cette période, comment avez-vous pu combler ce vide ?
Je me suis réfugié dans l’amour car c’est ce qui nous manquait le plus à cette période-là. Je ne pouvais chanter sur ce qui se passait pour éviter de réveiller les souffrances quotidiennes, notre proverbe dit bien : « Ur desmektay agujil af imettawen » (Ne rappelez pas les pleurs à un orphelin).
Vous êtes auteur, compositeur et interprète, quelles-sont vos références dans ces domaines-là ?
En poésie je suis beaucoup porté sur les métaphores d’Aït Menguellet, il me plonge facilement dans son univers, pour ce qui est de la musique, je citerai Warda, dans le genre oriental, concernant la frappe, Takfarinas reste un maître incontesté, je fais parti de son école !
Après dix ans de silence, vous avez animé un gala à la Maison de la Culture Mouloud MAMMERI de Tizi Ouzou, étais-ce un test ou un véritable retour ?
En premier lieu, ce fut un test, car, comme dit Jean-Jacques Rousseau : « Le peuple est comme un terrain à bâtir, il faut d’abord le tester. » J’ai vécu mon retour sur la scène comme les tout premiers instants de mes débuts, avec le trac et le stress des débutants. Mais je n’ai pas tardé à reprendre confiance après l’écho chaleureux du public.
Cette expérience positive vous aidera sûrement à donner un nouveau souffle à votre carrière, non ?
Justement, c’était très déterminant, je n’ai pas tardé à retrouver le chemin des studios où j’ai enregistré un nouvel album intitulé : « Awah, Awah », composé de sept chansons.
Quels-sont les thèmes traités ?
Puisque « Tayri » (l’amour) est la vie, je n’ai chanté que « Tayri » dans les six premières chansons, la septième restante est un hommage au regretté Hamidouche.
Comptez-vous continuer sur votre lancée ?
Du moment que ce dernier album a connu un grand succès, pourquoi pas ! C’est comme cet élève, à l’école, qui a eu un encouragement et fait de son mieux pour avoir félicitation.
Après une dizaine d’années d’absence, beaucoup de choses ont changé, non ?
Effectivement. Tout d’abord, il y a une amélioration de mon style, ensuite. En plus, le fait d’enregistrer dans un studio numérique et la sortie de mon produit en CD et DVD, chose qui n’existaient pas avant. Enfin, j’ai fait, la connaissance d’un nouveau public, jeune, sans pour autant, perdre l’ancien, tels sont les changements pendant mes dix ans d’absence !
Votre mot de la fin !
Je remercie mon aimable public, mon compagnon dans ma vie artistique, poursa fidélité.
Pour Kabyle.com – Rédaction de Tizi Ouzou – 16 mars 2006
Entretien et transcription : Djamel B. (Rédaction de Tizi Ouzou)
Reproduction (photos et article) interdite sans l’accord ÉCRIT de l’auteur

2 Messages de forum

  • bonne contuniation amar té un grand chanteur meme moi jai chanté bcp de fetes avec tes trés belle chansons et tous les jeuns de chabet el ameur ils aime bien ton style de chanté éba voila il faut pas s’arété . djamal chabet el ameur erezzouguen
  • azul...
    je viens de lire cette information sur kabyle.com,je suis vraiment trés content de revoir amar u rabah renouer avec la chanson kabyle...j’ai assisté à un de ces gala à Ouaguenoun,je peux vous confirmer que c’est un grand chanteur...et il le restera !!! bonjour à tous les kabyles du monde entier !!!
    yazid de MULHOUSE

AMAR OURABAH arrayiw